Hier, je suis allé au bureau : on était 3. Sur 50 habituellement.
Et en vrai, j’ai adoré ça ! Cette sensation d’espace, de sérénité, de calme… Le bruit sourd de quelques touches de clavier conjugué à celui du ventilateur. Travailler en plein mois d’août, c’en est presque poétique !
Bosser l’été, c’est aussi un peu le calme avant la tempête. C’est profiter d’avancer sur tout un tas de sujets sur lesquels on ne réussit jamais à se pencher dans le mode urgence du reste de l’année. Avant que tout le monde revienne au bureau et nous assaille de messages Slack et autres réunions Teams.
L’été, on apprécie aussi d’autant plus les moments partagés avec les collègues restants, ceux que l’on peut qualifier de « survivants ». Pendant que les autres nous narguent sur les réseaux avec des photos de couchers de soleil sur la pampa brésilienne (ou berrichonne, au choix).
L’été, c’est finalement cette possibilité de travailler différemment. D’expérimenter de nouveaux formats : (presque) seul au bureau, depuis chez soi car personne ne le notera, depuis la terrasse de son mobil-home ou grâce au wifi surtaxé de son vol pour la Nouvelle-Zélande.
Et vous, en quoi l’été vous permet de travailler différemment ?
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